La mort, nous privant de toute possibilité de souffrance, doit être attendue comme une béatitude.
Les dernières paroles de celui qui meurt dans son sommeil
sont généralement "A quelle heure je mets le réveil ?"
Les vivants, quand ils se trouvent confrontés à la mort, ont l'impression que l'air environnant est empli d'une présence nouvelle et terrible.
Voilà comment il faut mourir, seul, à la tête de tous, seul au-dessus de tous, le front toujours dans les nuages.
Ce qui manque le plus à l'instruction laïque, c'est qu'elle n'enseigne pas à mourir.
La mort des autres, amis ou proches, est déjà si ennuyeuse, sans parler du chagrin, que la nôtre en comparaison ne nous paraîtra rien du tout.