L'autre fois, je me suis vu mourir à la télévision et je me suis trouvé très bien. J'avais les larmes aux yeux; non pas de mourir, mais d'avoir été si bon.
S'il n'y a vraiment rien après la mort, toutes les croyances, toutes les religions, toutes les superstitions apparaîtront comme dérisoires.
La mort, c'est un peu comme la connerie. Le mort, lui, il ne sait pas qu'il est mort... ce sont les autres qui sont tristes. Le con c'est pareil...
J'ai un ami qui a été mort pendant un an, c'était il y a très longtemps, pour d'obscures raisons fiscales.
Aussi ne connaîtrait-il pas de but plus élevé, plus saint, plus auguste, que celui-là : concourir à l'abolition de la peine de mort.
Si je devais me suicider un jour, je me pendrais à un noyer, ce serait mon dernier jeu de mot.
Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître.
Tout est beau et serein dans la mort du juste ; son départ cause des larmes, mais son souvenir laisse l'espérance et la consolation sur la terre.
Ce n'est pas tellement triste, un enterrement. Il suffit qu'il y ait un peu de soleil dessus et tout le monde est content.
Un Irlandais ne se laisserait jamais enterrer dans un cimetière anglais, il en crèverait plutôt.