Pour être mère, peut-être faut-il accepter de créer avec la sienne un nouveau type de relation.
Mon père a tué plusieurs fois ma mère. Et il a fait la même chose à ma soeur ; moi il n'a jamais essayé de me tuer. Mais il m'a violé et torturé de toutes les manières. (...) Il a pris son pied en tuant toutes les femmes de la famille.
Il n'est ni mon père ni ma mère, alors pourquoi m'ouvre-t-il la porte de leur appartement ?
On avait envie de lui dire, comme une mère à un enfant qui se gratte la tête : 'Veux-tu bien laisser ta conscience tranquille !'.
J'ignorais la douceur féminine. Ma mère - Ne m'a pas trouvé beau. Je n'ai pas eu de soeur - Plus tard, j'ai redouté l'amante à l'oeil moqueur. - Je vous dois d'avoir eu, tout au moins, une amie - Grâce à vous une robe a passé dans ma vie.
Dire qu'être mère n'est pas un instinct naturel mais un choix volontaire nous confronte avec l'horrible possibilité que nous aurions pu naître dans l'indifférence la plus totale.
Aujourd'hui, à quinze ans les petites filles sont des femmes. Tout le monde le sait, sauf les mères !
Le sourire d'une mère cache souvent une croix et puis, aimer, n'est-ce pas s'oublier ?
O ma mère et ma nourrice ! Toi dont l'âme protectrice Me fit des jours composés Avec un bonheur si rare, Et qui ne me fus avare Ni de lait ni de baisers !
Ma mère, à toi je me confie. Des écueils d'un monde trompeur Écarte ma faible nacelle. Je veux devoir tout mon bonheur A la tendresse maternelle.