Le bonheur est la chose la plus simple, mais beaucoup s'échinent à la transformer en travaux forcés !
En quoi le bonheur peut-il bien consister sinon à n'être pas trop malheureux entre des malheurs !
Ne s'étonner de rien est presque la seule et unique chose qui puisse donner et conserver le bonheur.
Il est bon quelquefois de s'aveugler soi-même. Et bien souvent l'erreur est le bonheur suprême.
Il y aurait de quoi faire bien des heureux avec tout le bonheur qui se perd en ce monde.
Le bonheur c'est aussi souvent de ne plus faire certaines choses qu'on croyait indispensables.
Le couple heureux qui se reconnaît dans l'amour défie l'univers et le temps ; il se suffit, il réalise l'absolu.
Le bonheur ne consiste pas dans la possession de troupeaux et de l'or. C'est dans l'âme qui est le siège de la béatitude.
Le but, c'est d'être heureux. On n'y arrive que lentement. Il y faut une application quotidienne. Quand on l'est, il reste beaucoup à faire : à consoler les autres.
Personne n'est propriétaire du bonheur, on a parfois la chance d'avoir un bail, et d'en être locataire. Il faut être très régulier sur le paiement de ses loyers, on se fait exproprier très vite.
Quelles que soient les circonstances, on n'est jamais heureux d'apprendre qu'on a cessé d'intéresser.
Le seul fait de douter de la possibilité d'atteindre le bonheur vous ôte déjà toute chance d'y parvenir.
Le bonheur, c'est jamais complet, c'est une éponge douce avec toujours un côté qui gratte.