Pour bien écrire, sans pédantisme, le sûr instinct de la langue vaut mieux que la connaissance.
L'amour des niais (empotés), des tièdes, des fades, des réservés, des muets, n'est pas l'amour.
La prudence est une médiocrité ; la hardiesse est une supériorité.
Celui qui parle de la paix a plus d'avenir que celui qui parle de la guerre. Car la guerre n'est qu'un état passager. On la fait pour arriver à la paix, tandis qu'on ne fait pas la paix pour récolter la guerre.
La littérature n'a rien à voir avec la richesse du vocabulaire, sinon le plus grand des chefs-d'oeuvre serait le dictionnaire.
Le ressentiment est une grande consolation.
Je suis arrivé à cette opinion que la littérature, comme tous les arts, est une faribole.
Celui qui meurt pour une idée est un imbécile.
Quand on n'a plus de cheveux, on trouve les cheveux longs ridicules.
Les actrices se croient généralement obligées, dès qu'elles jouent des personnages antiques ou mythologiques, de prendre des poses plastiques, hiératiques, de psalmodier comme des prêtresses. Elles veulent jouer aux vases grecs, et font les cruches.